Historique du centre

 
A l'initiative de plusieurs associations d'anciens combattants, il est décidé de créer à Carcassonne en 1998 un lieu destiné à entretenir la mémoire des faits d'armes de la France. Ainsi, naîtra au 102 de la rue Trivalle dans les anciens locaux de la Justice de paix, le Centre culturel de la mémoire combattante. Les deux grands fondateurs de ce projet seront Raymond-Vincent Chésa (Président de Rhin et Danube) et François Girardet (Uninon Française des Anciens Combattants).

Mr Raymond Vincent CHESA

 
Le cousin de l'ancien maire de Carcassonne fut engagé volontaire dès l'âge de 18 ans, au sein du maquis de Picaussel. Croix de guerre et médaille militaire à la boutonnière, ce défenseur de la liberté de la France issu d'une famille espagnole immigrée, sera pendant plusieurs années à la tête de l'association Rhin et Danube. Il est décédé le 30 novembre 2010.

Mr François GIRARDET

 
Président de l'Union Française des Associations de Combattants (UFAC) et de l'Union Départementale des Assiociations de Combattants (UDAC).
En 1997, reçu par Monsieur le Préfet Bellion, en lui demandent de créer à Carcassonne un lieu de mémoire pour tous les anciens combattants, et m'a demandé que ce lieu s'appelle centre culturel de la mémoire combattante. Ayant déjà plusieurs fonctions et ne pouvant pas ètre président du centre, c'est Monsieur Mr Raymond Vincent CHESA qui l'a inauguré le 18 juin 2001.
 

En 2003, la ville de Carcassonne adjoint en permanence au Centre culturel un de ces agents municipaux. Il s'agit de David Scagliola, véritable passionné, collectionneur et érudit de l'histoire de France. Sans exagérer, l'homme se trouve là dans son élément et va participer grandement à la réussite du lieu, transformé peu à peu en musée de la Résistance.

Ce centre culturel est aidé dans sa tâche par plusieurs partenaires, aux premiers rangs desquels bien sûr la ville de Carcassonne, dont la volonté est de pérenniser et d'affermir ce travail. Il compte également l'appui du 3e RPIMA et de M. Dabertrand, qui pour la Salle d'honneur de la caserne Laperrine participe aux expositions. Enfin, l'Office National des Anciens Combattants est un acteur majeur des expos thématiques présentées tous les deux mois.

Sur le livre d'or du Centre culturel de la mémoire combattante sont apposées des signatures venant de 45 nationalités différentes. 9500, c'est le nombre de visiteurs enregistrés pour l'année 2012. Un succès qui ne se dément pas et qui démontre, si besoin en est, la nécéssité d'informer le public. David Scagliola sait parfaitement user de ce pouvoir de transmission.

 
 
 
Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association